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La Norvège s’interroge sur sa défense et notamment sa marine. La guerre en Ukraine, le sabotage du gazoduc Nordstream, les drones qui survolent les plateformes offshore, l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN, les enjeux croissants autour de la zone arctique, la frontière avec la Russie : la conjoncture géopolitique actuelle replace cette question au centre des préoccupations du royaume scandinave, qui s’il n’est pas belliqueux, n’est pas non plus neutre. En témoigne son engagement au sein de l’OTAN dès sa création, les multiples exercices d’ampleur engagés avec ses partenaires à l’image de Joint Viking actuellement et la collaboration aux opérations extérieures de ses alliés. On peut également rappeler que la Norvège est l’un des deux seuls pays au monde, avec Israël, où la conscription est obligatoire pour les filles et les garçons.

Pour autant, si des commandes récentes ont eu lieu pour les forces armées terrestres et aériennes, les moyens de la marine apparaissent comme assez restreints pour ce pays à l’immense linéaire côtier et qui partage une mer avec la Russie. Depuis l’accord conclu avec l’Allemagne en 2021 pour la construction par TKMS de six sous-marins (dont quatre norvégiens) et la livraison en cours par les chantiers norvégiens Vard de trois patrouilleurs hauturiers destinés aux garde-côtes pour la zone arctique, Oslo n’a pas donné d’indices sur l’avenir de la flotte. Même après le naufrage, en novembre 2018, de l’Helge Ingstad, qui a réduit sa composante de frégates (classe Nansen) à seulement quatre unités.

Le procès de la collision de l’Helge Ingstad se tient actuellement à Bergen. Et il remue un peu les institutions norvégiennes. La justice

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