Voici une bonne image de ce que va devenir l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), dont les machines sont régulièrement déployées sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine nationale. Il s’agit des nouveaux hélicoptères de combat Tigre HAD (version appui destruction de l’appareil) et d’un hélicoptère de manoeuvre Caïman. L’école de l’aviation légère de l’armée de terre (EALAT) du Cannet-des-Maures a célébré le 12 décembre la fin de la formation opérationnelle des premiers équipages de ces hélicoptères. Dans la foulée, un premier Caïman a rejoint le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg. Dédié aux missions de transport de troupes et de matériel, de recherche et de secours, ainsi que d’infiltration de commandos, le Caïman, version française du NH90, doit disposer dans l’ALAT d’une première capacité opérationnelle en juillet 2014 (la version marine est en service dans l’aéronautique navale depuis décembre 2011). En tout, 68 appareils de ce type ont pour le moment été commandés (34 en 2007/2008 et 34 autres en 2013), s'ajoutant aux 27 Caïman destinés à la Marine nationale.
Evolution du Tigre HAP (appui protection), doté de missiles air-air Mistral, d’un canon de 30mm et de roquettes de 68mm et qui a effectué ses premiers déploiements en 2008, le Tigre HAD bénéficie de nombreuses améliorations (nouveau système optique, IFF, blindage et système de guerre électronique améliorés) et peut mettre en œuvre le missile air-sol Hellfire. Sa mise en service est également prévue l’an prochain.La loi de programmation militaire prévoit la livraison, d'ici la fin 2019, de 16 Tigre HAD, sachant que les Tigre HAP (40 livrés depuis 2005) seront portés à ce standard.
Les BPC Mistral, Tonnerre et Dixmude ont été spécialement conçus accueillir ces machines, les installations étant dimensionnées pour recevoir au moins 16 Caïman et Tigre.