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Le premier d’une nouvelle génération de patrouilleurs brise-glaces fortement armés destinés à la marine russe sera mis sur cale le 20 avril aux chantiers de l’Amirauté, à Saint-Pétersbourg. Au printemps 2016, la Russie avait annoncé la commande de deux bâtiments de ce type, non sans créer un certain émoi quant à leurs capacités. Contrairement aux habituels patrouilleurs polaires, dont l’armement se limite à des systèmes d’autodéfense, les futures unités du projet 23550 doivent en effet être équipées de missiles de croisière. Dans cette perspective, ils intègreront sur l’arrière deux lanceurs quadruples pour des SS-N-27 Kalibr, d’une portée d’au moins 300 km et pouvant aussi servir à la lutte antinavire. L’armement comprendra en outre une tourelle de 100mm et de l’artillerie légère.

Livrables d'ici la fin 2020, les unités du projet 23550 devraient mesurer environ 114 mètres de long pour 18 mètres de large, avec un déplacement en charge qui pourrait atteindre 6800 tonnes. Il s’agit donc de gros bâtiments, conçus pour évoluer en Arctique avec une coque renforcée et adaptée leur permettant d’évoluer dans une épaisseur de glace allant jusqu’à 1.5 mètre. Pouvant atteindre la vitesse de 18 nœuds en eaux libres, ils seront armés par une cinquantaine de marins et disposeront de logements pour un nombre équivalent de passagers.  Les bâtiments disposeront d'une plateforme et d'un hangar pour un hélicoptère. 

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