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Malgré le prochain retrait du service actif du pétrolier-ravitailleur Meuse, la Marine nationale ne compte pas rapatrier à Toulon la Somme, basée à Brest depuis 2011. Même s’il ne reste que deux bâtiments de commandement et de ravitaillement, le Var et la Marine, positionnés sur la façade Méditerranéenne, l’état-major préfère garder un BCR en Atlantique. Il s’agit, en premier lieu, de disposer d’une unité avec laquelle les bâtiments de combat brestois peuvent régulièrement s’entrainer aux délicates manœuvres de ravitaillement à la mer.

 

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© MARINE NATIONALE - JONATHAN BELLENAND

La Somme avec la frégate Aquitaine (© : MARINE NATIONALE) 

 

La présence d’un troisième bâtiment de ce type à Toulon est, de plus, moins sensible depuis 2011, année de l’ouverture de l’implantation militaire française aux Emirats Arabes Unis, où est depuis installé l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien. Ce commandement était auparavant embarqué sur un BCR. De plus, les déploiements réguliers d’une force de guerre des mines dans la région n'oblige plus à mobiliser un bâtiment logistique pour soutenir les chasseurs, convoyés par cargo pour leurs deux dernières missions dans le secteur du golfe Persique (2013 et 2015).

Enfin, en cas de besoin, la Somme peut être déployée depuis la Bretagne, comme le sont régulièrement les frégates et avisos brestois. Elle avait d’ailleurs rejoint l’océan Indien en 2013, lorsque la France avait pris le commandement de la TF 150, force navale multinationale chargée de la lutte contre le terrorisme et les trafics illicites dans la région. 

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