En provenance de La Spezia, en Italie, le Planet, bâtiment hydrographique de la marine allemande, est arrivé à Toulon le 23 mai. Cet étonnant navire adopte une coque SWATH (Small Waterplane Area Twin Hull), avec deux flotteurs profondément immergés et reliés à la plateforme par des structures très fines. Ce concept, également retenu pour les deux nouveaux patrouilleurs du type Helgoland des douanes allemandes, limite la surface de flottaison, et donc la résistance, tout en offrant une meilleure tenue à la mer.

Le Planet à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Le Planet à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)
Construit à Emden et mis en service en 2005, le Planet mesure 73 mètres de long pour 27.2 mètres de large, avec un tirant d’eau de 6.8 mètres. Affichant un déplacement de 3850 tonnes en charge, il peut atteindre de 15 nœuds et franchir 5000 milles à cette vitesse. Doté d’une propulsion électrique, le Planet est équipé de quatre diesel-alternateurs MTU et deux moteurs électriques de propulsion. Il dispose en outre d’une pile à combustible. Mis en œuvre par un équipage de 20 marins civils, il peut accueillir 20 scientifiques.
Doté de différents systèmes de manutention, dont une grue de 12 tonnes, ainsi que de divers équipements scientifiques, le Planet, en dehors des missions hydrographiques, sert également aux essais de nouveaux sonars et torpilles. A ce titre, il dispose notamment d’un tube de lancement placé sous la ligne de flottaison.

Le Planet à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

(© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)