Désarmé en 1991, le dernier croiseur français ne rejoindra finalement pas le chantier de déconstruction bordelais de Bassens ce mois-ci, comme initialement prévu. Un léger retard consécutif, selon la marine, à la présence dans la cale sèche d’un navire en arrêt technique. Il faut en effet attendre le départ de celui-ci pour que l’ancien porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, dont les travaux de dépollution ont été menés à bien à quai (sauf quelques équipements, comme les chaudières, qui seront désamiantées en bassin), puisse être mis au sec en vue de sa découpe. L’ex-Jeanne laissera ainsi la place libre au vieux Colbert. Apparemment, ce devrait être chose faite en mai.
En attendant, la coque de 181 mètres de long, remorquée du cimetière marin de Landévennec à Brest en février, a fait l’objet de travaux préparatoires à son ultime voyage à travers le golfe de Gascogne.