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Le Dumont d’Urville, ultime bâtiment de transport léger de la Marine nationale encore opérationnel, est attendu à la fin du mois à Brest en vue d’y être désarmé. Le 19 juin, il avait quitté sa base de Fort-de-France, en Martinique, pour une dernière mission dont la pointe Bretagne est le point final. Aux Antilles, il sera remplacé fin 2018 par le quatrième des nouveaux bâtiments multi-missions (B2M), qui reprendra son nom.

Construit au Grand-Quevilly et livré en 1983, le Dumont d’Urville a d’abord été affecté en Polynésie, avant de partir en novembre 2010 vers la Martinique afin d’y remplacer l’un ses sisterships, le Francis Garnier, retiré du service cette année-là. Les trois autres Batral ont, pour mémoire, été désarmés en 2004 (Champlain), 2013 (Jacques Cartier) et 2016 (La Grandière).

Long de 80 mètres pour une largeur de 13 mètres et un déplacement de près de 1400 tonnes en charge, le Dumont d’Urville est armé par une cinquantaine de marins et a été conçu pour les opérations logistiques et de projection de forces. Doté d’une coque à fond plat et d’une rampe à l’avant, il est capable de s’échouer sur une plage afin d’y débarquer des troupes et du matériel. Ce type de bâtiment, également équipé de chalands de type LCVP, avait été initialement dimensionné pour le déploiement d’une compagnie « Guépard » de l’armée de Terre, soit 130 hommes et 12 véhicules, y compris des blindés légers.

 

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