Emmené par le porte-avions Charles de Gaulle, le groupe aéronaval français, qui a quitté Toulon fin novembre pour une mission de trois mois au Moyen-Orient, a franchi le canal de Suez. Après avoir emprunté l’ouvrage, dans le lequel elle est entrée le 6 décembre, la Task Force 473 a rejoint la mer Rouge. C’est là qu’elle va participer au premier grand exercice de ce déploiement. Il s’agit de White Shark, un entrainement bilatéral avec les forces armées saoudiennes.

Le groupe aéronaval français dans le canal de Suez (© : MARINE NATIONALE)

Le groupe aéronaval français dans le canal de Suez (© : MARINE NATIONALE)

Le groupe aéronaval français dans le canal de Suez (© : MARINE NATIONALE)

Le groupe aéronaval français dans le canal de Suez (© : MARINE NATIONALE)
A l’issue, le Charles de Gaulle et son escorte, composée d’un sous-marin nucléaire d’attaque, de la frégate de défense aérienne Forbin et de la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne, le tout soutenu par le pétrolier-ravitailleur Var, va gagner la région du golfe Persique. C’est là que la force française participera, en janvier, à des manœuvres avec le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Entre temps, il est prévu que la TF 473 opère durant cinq semaines en compagnie d’un groupe aéronaval américain articulé autour du porte-avions USS Harry S. Truman. Cette coopération franco-américaine a d’ailleurs à l’origine du nom attribué cette année au déploiement du groupe aéronaval français, qui a été baptisé « Bois Belleau », en hommage au premier engagement des troupes américaines sur le sol de France, en 1918.
On rappelera que, pour cette mission, le groupe aérien embarqué du Charles de Gaulle comprend 27 aéronefs, soit 20 avions de combat (10 Rafale Marine et 10 Super Etendard Modernisés) et deux avions de guet aérien Hawkeye, ainsi que 5 hélicoptères (deux Dauphin Pedro, une Alouette III et deux Caracal). En tout, la TF 473 est armée par 2600 militaires.