De retour de la Méditerranée, où il a participé du 21 octobre au 6 novembre à Trident Juncture 2015, le plus grand exercice interarmées organisé par l’OTAN depuis 2002, le Standing Nato Mine Countermeasures Groupe 1 (SNMCMG 1) est repassé par Brest avant de poursuivre sa remontée vers l’Europe du nord. Après y avoir réalisé une première escale début octobre, la force de guerre des mines de l’Alliance a retrouvé le 19 novembre la pointe Bretagne. Il y avait là le bâtiment de soutien logistique belge Godetia, navire amiral du SNMCM 1, ainsi que les chasseurs de mines HMS Grimsby (Royaume-Uni), Hinnøy (Norvège), Talivaldis (Lettonie) et Admiral Cowan (Estonie), mais aussi les Bad Rappenau (Allemagne) et Schiedam (Pays-Bas), qui ne s’étaient pas arrêtés à Brest le mois dernier. A noter, après les attentats de Paris, le geste de solidarité du chasseur de mines allemand, qui arborait sur le côté de la passerelle, à son arrivée comme lorsqu'il est parti, un pavillon français sur lequel était écrit « Nous sommes unis ». L'ensemble de la force a appareillé lundi pour mettre le cap vers la Manche.

Le Bad Rappenau allemand (© : MICHEL FLOCH)

Le Bad Rappenau allemand (© : MICHEL FLOCH)

Le Godetia belge (© : MICHEL FLOCH)

L'Admiral Cowan estonien (© : MICHEL FLOCH)

Le Schiedam néerlandais (© : MICHEL FLOCH)

L'Hinnøy norvégien (© : MICHEL FLOCH)

Le Grimsby britannique (© : MICHEL FLOCH)

Le Talivaldis letton (© : MICHEL FLOCH)
(© : MICHEL FLOCH)

(© : MICHEL FLOCH)