La frégate antiaérienne Jean Bart a réalisé une courte sortie en mer, appareillant de Toulon lundi pour rentrer à la base navale dès hier. Contrairement aux manœuvres effectuées en avril, le bâtiment n’a pas repris la mer pour une nouvelle démonstration au profit de la marine grecque, à laquelle la France propose de céder le Jean Bart ainsi que la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville dans le cadre de la compétition internationale pour le renouvellement des frégates grecques. Un projet pour lequel Naval Group propose quatre de ses nouvelles FDI (Athènes voulant en attendant la livraison des unités neuves disposer dès 2022 de navires de seconde main).
Cette fois, le Jean Bart a simplement appareillé pour un entrainement au large des côtes provençales avec d’autres unités de la Force d’Action Navale. Une sortie qui avait pour but de maintenir l’entrainement de son équipage, qui en attendant l’épilogue de la compétition en Grèce est maintenu à bord alors que le bâtiment, opérationnel depuis 1991, devait être retiré du service il y a plusieurs semaines déjà. Cela permet aussi de faire tourner le matériel, sachant que la frégate bénéficiera d’une remise à niveau technique si elle est cédée à la marine hellénique, et fournir une plateforme supplémentaire pour l’entrainement des autres unités de la FAN.
A noter sur les images de l'appareillage lundi matin que l'impressionnant panache s'échappant de la frégate n'est pas inhabituel, il s'agit d'une caractéristique de la propulsion du Jean Bart, dont les moteurs, quand ils sont remis en route après un moment d'inactivité, génèrent d'importants dégagements de fumée, qui se dissipent assez rapidement une fois la FAA en navigation.
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Le Jean Bart à l'appareillage lundi (© JEAN-LOUIS VENNE)
Le Jean Bart à l'appareillage lundi (© JEAN-LOUIS VENNE)
