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Près de trois ans après sa mise à l’eau, le HMS Queen Elizabeth a appareillé hier du chantier Babcock de Rosyth, pour débuter ses essais. Cette première sortie au large des côtes écossaises s’inscrit dans le cadre d’une campagne initiale qui comprendra six semaines d’évolutions en mer. Seront notamment testés le système propulsif, la manoeuvrabité ainsi que les systèmes de sécurité, de navigation et de communication du bâtiment.

 

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© BAE SYSTEMS

(© BAE SYSTEMS)

 

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Après cette phase, conduite depuis Rosyth, le HMS Queen Elizabeth rejoindra d’ici la fin de l’année Portsmouth, où il sera basé. Les essais et mises au point de la plateforme et du système de combat se poursuivront, avec également au programme l’intégration de l’aviation, à commencer par le F-35B.  Une phase qui sera longue compte tenu de la complexité du programme, mais aussi du fait que la Royal Navy a perdu sa capacité aéronavale début 2011 (avec le retrait du service des Harrier) et doit se réapproprier cet outil. En tout état de cause, l’amirauté britannique ne prévoit pas un premier déploiement opérationnel du HMS Queen Elizabeth avant 2021.

Quant à son sistership, le HMS Prince of Wales, son assemblage s'achève à Rosyth en vue d’une mise à l’eau d’ici la fin de l’année.

Plus grands bâtiments militaires réalisés jusqu’ici en Europe, les deux nouveaux porte-avions britanniques mesureront 280 mètres de long pour une largeur de 70 mètres et afficheront un déplacement de 65.000 tonnes à pleine charge. Capables de dépasser 25 noeuds, ils pourront mettre en œuvre 40 aéronefs, avec des avions à décollage court (via un tremplin) et appontage vertical F-35B (jusqu'à 36), des hélicoptères (dont des Merlin ASaC d’alerte lointaine) et des drones. L’équipage sera de 700 marins, les effectifs pouvant monter jusqu’à 1600 personnes avec un groupe aérien embarqué complet.

 

 

 

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