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Pour la première fois depuis trois ans et demi, le HMS Vigilant, l'un des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de la Royal Navy, a repris la mer. Après une importante refonte, le bâtiment a débuté une période d'essais de quatre mois, qui devrait notamment le conduire jusqu'aux Etats-Unis pour un tir d'exercice de missile balistique Trident 2 D-5. C'est à l'automne 2008, à l'issue de sa dernière patrouille, que le HMS Vigilant avait rejoint Devonport afin d'y subir une rénovation à mi-vie. Le chantier, d'un coût de plus de 350 millions d'euros, va permettre au bâtiment de rester opérationnel jusqu'au milieu des années 2020. Il comptait 26.000 lignes de travaux et a notamment porté sur la modernisation des équipements et le rechargement du coeur nucléaire. Alors que le HMS Vigilant regagnera cet été sa base de Faslane, en Ecosse, le prochain SNLE britannique à être modernisé sera le HMS Vengeance. Le HMS Vigilant à son appareillage (© : ROYAL NAVY) Admis au service actif en 1993, 1995, 1996 et 1999, les HMS Vanguard, HMS Victorious, HMS Vigilant et HMS Vengence sont les plus gros sous-marins en service en Europe. Longs de 149.8 mètres, ils affichent un déplacement de 15.850 tonnes en plongée. Dotés d'un réacteur à eau pressurisée PWR-2 développé par Rolls-Royce, ils présentent une puissance propulsive de plus de 27.000 cv, ce qui leur permet d'atteindre la vitesse de 25 noeuds. Armés par un équipage de 135 hommes, les SNLE britanniques peuvent mettre en oeuvre 16 missiles Trident 2 D-5, dont la portée peut atteindre 12.000 kilomètres. Pour leur autodéfense, les bâtiments disposent de quatre tubes de 533mm avec une réserve de 16 torpilles Spearfish. Un SNLE du type Vanguard (© : ROYAL NAVY)

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