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La relève des Falcon 200 Gardian puis des Falcon 50 de la Marine nationale a désormais un nom. Ces futurs avions de surveillance et d’intervention maritime (AVSIMAR) seront baptisés Albatros. C’est ce qu’a annoncé hier Florence Parly lors de l’ouverture du salon aéronautique du Bourget. « Maîtriser l’espace aérien, ce n’est pas seulement s’emparer des airs, c’est aussi surveiller étroitement les mers. La commande des nouveaux avions de surveillance et d’intervention maritime de la Marine nationale, prévue pour 2020, est en cours de préparation et portera dans un premier temps sur 7 Falcon 2000 LXS développés et fabriqués par Dassault Aviation. Ce programme doit renouveler les capacités aériennes de la Marine nationale nécessaires à la défense maritime du territoire et à l’action de l’État en mer », a déclaré la ministre des Armées dans son discours.

Entériné par la nouvelle Loi de Programmation Militaire, le programme AVSIMAR a été mis sur les rails en fin d’année dernière avec la notification à Dassault, par la Direction Générale de l’Armement, de l’étude de définition détaillée du futur avion, sur la base du biréacteur d’affaire Falcon 2000XLS. D’une durée d’un an, cette étude vise à définir les adaptations nécessaires de l’appareil pour remplir les missions opérationnelles de surveillance et d’intervention maritime selon les standards souhaités par l'aéronautique navale française. Elle prépare la commande des premiers AVSIMAR, prévue en 2020 comme l’a rappelé hier Florence Parly. Un premier contrat portant sur 7 avions sera notifié, avec une option pour 6 autres à affermir en 2025. Les trois premiers appareils doivent être livrés en 2024 et 2025, les dix autres devant suivre entre 2026 et 2030.

Plus rapide et plus endurant que les avions actuellement en service, les Albatros remplaceront les cinq vieux Falcon 200 Gardian opérés par l’aéronautique navale en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, puis les huit Falcon 50 employés depuis la métropole.

 

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