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Si les pays d’Europe du sud sont surtout confrontés aux problèmes de migration, de lutte contre les trafics illicites et de prévention des actes terroristes – avec deux zones de crise, en Méditerranée orientale et en Libye – l’Europe du nord s’inquiète du regain d’activité de la marine russe. Suite notamment à la crise ukrainienne et aux démonstrations de force de Moscou, des mesures de réassurance ont d’ailleurs été prises par l’OTAN en Baltique et en Scandinavie.

La Norvège, particulièrement sensible au voisinage russe, renforce les moyens de ses garde-côtes mais aussi les capacités de sa marine. Elle a mis en service en 2016, avec l’assistance technique américaine, son nouveau bâtiment collecteur de renseignements, le Marjata, et a même finalement décidé de conserver pour le moment son prédécesseur. En février 2017, le gouvernement norvégien a, par ailleurs, choisi de négocier une coopération stratégique avec l’Allemagne dans le cadre du programme de renouvellement des six sous-marins de la classe Ula (type 210 allemand), mis en service entre 1988 et 1991. Oslo et Berlin se sont donné deux ans pour négocier un accord qui permettra la réalisation d’une série de six nouveaux bâtiments (version agrandie du type 212), soit quatre pour la Norvège et deux pour l’Allemagne. Si ce projet aboutit, les nouveaux sous-marins norvégiens devraient entrer en flotte entre 2025 et 2030. 

 

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Défense