Partis de Bayonne vendredi après-midi, les patrouilleurs Athos et Aramis doivent arriver ce lundi matin à Cherbourg, leur nouveau port base. Transférés à la Gendarmerie maritime, les deux bâtiments vont remplacer le Glaive, retiré du service en juin, ainsi que le Géranium, réaffecté à Lorient.
Construits par les chantiers de l’Estérel à Cannes et mis en service en 1980 et 1981, l’Athos et l’Aramis mesurent 32 mètres de long et peuvent atteindre la vitesse de 28 nœuds. Armés par un équipage de d’une douzaine de marins, ils peuvent mettre en œuvre une mitrailleuse de 12.7mm. Basés initialement à La Pallice, ces unités, qui étaient jusqu’ici armées par la Marine nationale, ont ensuite rejoint la base navale de l’Adour, construite spécialement en 1983 pour rapprocher les « Mousquetaires » du Centre d’essais des Landes. Les anciennes « vedettes de l’Adour » avaient été en effet spécialement réalisées pour assurer la surveillance maritime de ce qui est devenu le site DGA Essais de Missiles de Biscarosse. La Direction Générale de l’Armement ayant décidé d’externaliser leurs missions, la présence des ex-patrouilleurs de surveillance des sites (PSS) à Bayonne n’était plus justifiée. Il a donc été décidé de fermer la base navale de l’Adour, qui sera officiellement dissoute aujourd’hui, et de réaffecter l’Athos et l’Aramis à Cherbourg, où la Gendarmerie maritime avait besoin de nouveaux moyens.