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Parti le 16 mars dernier de Toulon pour un mois de manoeuvres en Méditerranée, dans le cadre de la remontée en puissance du groupe aéronaval français, le porte-avions Charles de Gaulle a apporté son concours à l'entrainement d'unités de l'armée de Terre qui vont être déployées en Afghanistan. Ainsi, le 28 mars, une patrouille de Rafale Marine du groupe aérien embarqué a participé à la préparation opérationnelle d'un Sous groupement tactique interarmes (SGTIA) appartenant au 16ème bataillon de chasseurs de Bitche. Les avions de combat de l'aéronautique navale sont intervenus sur le camp de Canjuers dans le cadre d'un entraînement d'appui aérien rapproché. « Lors de ces scénarios inspirés des situations vécues en Afghanistan, les forces terrestres sont chargées de guider les aéronefs sur les objectifs désignés. Les tirs sont simulés mais les procédures d'appui feu sont les mêmes et la mission se rapproche de la réalité du théâtre afghan. Le Groupe Aérien Embarqué s'y était engagé en novembre 2010 dans le cadre de l'opération Pamir », rappelle la Marine nationale. « L'entraînement à ce type d'opération est essentiel puisqu'il nécessite à la fois un usage précis de la puissance de feu, un délai de réaction rapide et une bonne synchronisation avec les unités au sol en terrain hostile. Il s'inscrit dans la volonté des armées d'agir avec un haut niveau d'efficacité dans les opérations interarmées ». Rafale M au catapultage (© : MARINE NATIONALE) Rafale M au catapultage (© : MARINE NATIONALE) Rafale M au catapultage (© : MARINE NATIONALE)

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