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Après l’ancienne frégate lance-missiles Suffren (1967-2001), Saint-Tropez est devenue officiellement, le 10 mars, la ville marraine du nouveau sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la Marine nationale, qui reprend le nom du célèbre amiral français du XVIIIème siècle. Pierre-André de Suffren, dit le Bailli de Suffren, né en 1729 à Saint-Cannat, près d’Aix-en-Provence et décédé à Paris en 1788, avait notamment parmi ses titres celui de marquis de Saint-Tropez, qui faisait partie des terres familiales. Un lien avec l’illustre marin provençal que la cité balnéaire varoise entretient depuis longtemps et de diverses manières, depuis un monument à son effigie jusqu’au nom canots de sauvetage de la SNSM, dont le dernier-né, le Bailli de Suffren III, est entré en service en 2021.

 

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© BERNARD PREZELIN

Le SNA Suffren. 

 

Premier d’une série de six nouveaux SNA, le Suffren, lui, est opérationnel depuis juin 2022. C’est, depuis un vaisseau de 74 canons lancés à Brest en 1794, le huitième bâtiment de la marine française à porter ce nom et le premier sous-marin. Comme chaque grande unité de la Marine nationale, il dispose donc, désormais, d’une ville marraine. La charte de parrainage a donc signée vendredi dernier par Sylvie Siri, maire de Saint-Tropez et les capitaines de frégate Antoine Richebé et Nicolas des Francs, respectivement commandants des équipages Rouge et Bleu du SNA (les sous-marins français sont pour mémoire alternativement armés par deux équipages). Cela, en présence notamment du vice-amiral d'escadre Gilles Boidevezi, préfet maritime et commandant de la zone Méditerranée. Afin que la population tropézienne puisse profiter au mieux de cet évènement, la cérémonie de signature de la charte a été précédée d’une prise d’armes, suivie d’un dépôt de gerbe au pied de la statue du Bailli de Suffren et d’un défilé des équipages du sous-marin sur le port de la ville.

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