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Si la date prévisionnelle de retrait du service du Super Etendard Modernisé a bien glissé de six mois, la Marine nationale maintient son objectif d’un arrêt de ses derniers SEM dans deux ans. L’échéance est aujourd’hui fixée à l’été 2016, et non en 2017, comme nous l’indiquions jeudi dernier. Une erreur liée au fait que, si la transformation sur Rafale de la 17 F, ultime flottille dotée de SEM, s’achèvera bien en 2017, les anciens avions de cette unité devraient être mis au rebut dès l'année précédente. L’aéronautique navale ne compte plus, en parc, que 19 SEM, une douzaine d’entre eux étant en ligne au sein de la 17F, qui embarque aux côté de la 11F et de la 12F (armées avec des Rafale) sur le porte-avions Charles de Gaulle. 

 

Le planning de RSA des Super Etendard Modernisés est étroitement lié à la réception des Rafale Marine. A ce jour, 40 appareils de ce type ont été livrés par Dassault Aviation, le dernier l'ayant été en avril (M40). Alors que quatre d’entre eux ont été perdus accidentellement entre 2009 et 2012 (M18, M22, M24 et M25), les 10 premiers (M1 à M10), initialement mis en service au standard F1 et placés sous cocon en 2008 (sauf le M1 servant aux expérimentations), sont en cours de modernisation pour être portés au standard F3. Actuellement, l’aéronautique navale française ne dispose donc, en parc, que de 26 Rafale. Tout juste de quoi armer les deux flottilles (11F et 12F) qui en sont équipées et pourvoir aux besoins de formation et de maintenance. La situation va progressivement s’améliorer avec la livraison d'appareils neufs mais aussi le retour en flottille des ex-F1, dont les deux premiers exemplaires modernisés sont attendus cette année. Sauf nouvel accident ou autre imprévu, la Marine nationale devrait disposer, en 2016, d'une quarantaine de Rafale opérationnels, seuil minimum permettant d'armer ses trois flottilles de chasse avec cet avion.  

 

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