Connaitre sa position et pouvoir naviguer en observant les étoiles, c’est une technique ancestrale chez les marins. Aujourd’hui, les navires civils et bâtiments militaires, comme les aéronefs, s’appuient sur des technologies modernes et très précises, à commencer par le positionnement par satellite et les centrales inertielles. Mais ces dernières années, on a pu assister au développement d’actes malveillants visant à brouiller, leurrer ou couper les signaux des systèmes de géolocalisation, comme le GPS, l’objectif étant de contrarier les manœuvres navales ou d’induire en erreur des bateaux quant à leur positionnement.
Un risque important
Ce qui peut se traduire par des accidents si le navire évolue par exemple près de la côte ou proche de zones comportant des hauts fonds. Mais aussi des crises diplomatiques, voire militaires, au cas où un bâtiment pénètrerait dans des eaux interdites alors qu’il se croit en dehors. Cela peut avoir pour conséquence de servir de prétexte ou d’élément déclencheur pour ouvrir les hostilités entre adversaires, ou bien constituer une manœuvre de déstabilisation ou d‘enveniment entre deux Etats orchestrée par un pays tiers. Pour les militaires, le problème est également que, d’une bonne localisation du bâtiment, dépend l’efficacité de nombreuses armes. Et que les centrales inertielles, en particulier sur les unités de surface, doivent être recalées plus ou moins régulièrement.
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