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C’est finalement dans la nuit de samedi à dimanche que le lanceur russe Soyuz a décollé du centre spatial de Kourou, en Guyane, afin de mettre en orbite le satellite d’observation français Pléiades 1b. Le lancement, qui avait été retardé de 24 heures suite à un problème technique, a été réussi. La constellation Pléiades est désormais complète, Pléiades 1b ayant rejoint son aîné, Pléiades 1a, mis en orbite en décembre 2011.

Conçus pour un usage civil et militaire, ces nouveaux satellites, produits par Astrium pour le compte du CNES et dotés d’un instrument d’imagerie optique fournit par Thales Alenia Space,  autorisent des prises de vue jusqu’à 1500 km autour de leur position et peuvent produire chacun 450 images par jour, avec une résolution de 70 cm (50 après traitement) sur une largeur d’image de 20 km. L’entrée en service de Pléiades 1b présente l’avantage de permettre une revisite quotidienne de n’importe quel point du globe, offrant ainsi un meilleur rafraîchissement de l’observation spatiale.

 

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© ASTRIUM

Satellite Pléiades  (© : ASTRIUM)

 

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© CNES

Kourou vu par Pléiades (© : CNES)

 

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© ASTRIUM

Hong Kong vu par Pléiades 1a (© : ASTRIUM)

 

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© CNES

Navire de commerce vu par Pléiades 1a (© : ASTRIUM)

 

D’autant que cette constellation sera exploitée conjointement avec les nouveaux satellites Spot 6 (lancé en septembre dernier) et Sport 7 (mise en orbite prévue début 2014), présentant une fauchée de 60 km et produisant des images d’une résolution égale à 1.5 mètre. Ainsi, à partir de 2014, chaque point du Globe sera vu quotidiennement à la fois en haute et en très haute résolution par les satellites opérés par Astrium Services, Spot 6 et 7 produisant des images d’une zone large, alors que les Pléiades seront capables de livrer des produits de la même zone, avec un champ de vue plus restreint mais offrant un niveau de détails beaucoup plus élevé. Dans le même temps, les systèmes de traitement des stations sol évoluent et permettent désormais de restituer des informations en quelques heures seulement.

Les nouveaux satellites permettront, par exemple, de constater les dégâts occasionnés suite à une catastrophe naturelle et, ainsi, de planifier des opérations de secours. Ils seront également très utiles pour les missions de renseignement, le suivi de crises ou de conflits, ou encore la sécurité maritime, par exemple dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic.

 

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© ASTRIUM

Spot 6 (© : ASTRIUM)

 

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© ASTRIUM SERVICES

Gibraltar vu par Spot 6 (© : ASTRIUM)

 

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Bora Bora vue par Spot 6 (© : ASTRIUM)

 

 

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