Aller au contenu principal

Evoluant en Méditerranée, le SNMCMG 2, groupe de guerre des mines de l’OTAN, a compté ces dernières semaines dans ses rangs l’Erdek. L’occasion de se rappeler que les anciens chasseurs de mines français du type Circé, dont ce bâtiment fait partie, sont toujours en service. C’est en 1997 que les Circé, Clio, Calliope, Cybèle et Cérès, construits à Cherbourg par CMN et livrés à la Marine nationale en 1972 et 1973, ont été vendus à la Turquie.

Respectivement renommés Edremit, Erdemli, Edincik, Erdek et Enez, ces bâtiments, qui fêtent donc leurs 45 ans de service, demeurent actifs, y compris au sein de de groupes de haut niveau comme le SNMCMG 2, où l’ex-Cybèle a évolué avec des unités bien plus récentes, comme le Tajo espagnol (2005) ou le Rottweil allemand (1993).

 

Diaporama

 

Dotés d’une coque en bois, les chasseurs de mines du type Circé mesurent 51 mètres de long pour 9 mètres de large et affichent un déplacement de 500 tonnes en charge. Capables d’atteindre 15 nœuds et mis en œuvre par 50 marins, ils disposent d’un sonar de coque et de robots télé-opérés pour la neutralisation des mines. L’armement comprend un canon de 20mm.

En dehors de ces bâtiments, on rappellera que la marine turque compte également six anciens avisos français du type A69, transférés par la Marine nationale en 2001. Il s’agit des Bozcaada (ex-Commandant de Pimodan), Bodrum (ex-Drogou), Bandirma (ex-Quartier-maître Anquetil), Beykoz (ex-D’Estienne d’Orves), Bartin (ex-Amyot d’Inville) et Bafra (ex-Second-maître Le Bihan).

 

Aller plus loin

Rubriques
Défense