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Une escale rare d’un navire aussi discret qu’imposant. Du 3 au 11 janvier, le bâtiment d’observation spatiale chinois Yuan Wang 6 a fait relâche à Tahiti. Surmonté de ses immenses radars, le grand navire était amarré au port de commerce de Papeete, où il n’est évidemment pas passé inaperçu. On ne sait pas ce que le Yuan Wang 6 est venu faire dans cette partie du Pacifique mais il n’est pas impossible qu’il ait pu participer, autour de l’équateur, au suivi d’un tir de fusée ou de missile balistique. Le bâtiment, qui n’emporte probablement pas que des équipements de télémesure, est sans doute également capable d’effectuer des missions de renseignement.

 

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© BENOIT FLOCH

Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

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Le Yuan Wang 6 (© BENOIT FLOCH)

 

Construit à Shanghai et mis en service en 2008, un an après son aîné, le Yuan Wang 5, ce navire mesure 222 mètres de long pour 25 mètres de large et présente un déplacement de 25.000 tonnes. C’est, l’ « équivalent » chinois du Monge de la marine française.

Disposant d’une autonomie très importante, de l’ordre de 20.000 milles à vitesse économique, le Yuan Wang 6 dispose, notamment, de quatre radars de trajectographie. Ce bâtiment et son sistership ont remplacé les anciens Yuan Wang 1 et Yuan Wang 2.

A noter que la Chine dispose d’un troisième bâtiment d’observation spatiale, le Yan Wang 3, une unité de 180 mètres de long pour 22 mètres de large et près de 17.000 tonnes de déplacement mise en service en 1995. 

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