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François Hollande et David Cameron ont signé, le 31 janvier, une lettre d’intention officialisant le lancement d’études de faisabilité communes dans le domaine des drones de combat aériens, appelés UCAS (Unmanned Combat Air Systems). Il s’agit d’un nouveau pas vers le développement d’un programme commun entre la France et le Royaume-Uni. Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre du traité de Lancaster House, en novembre 2010, complète les études conjointes déjà entreprises suite au lancement d’une phase préparatoire en juillet 2012. Dassault Aviation et BAE Systems sont chefs de file du projet et travaillent avec, comme principaux partenaires, Safran et Rolls-Royce pour la propulsion, ainsi que Thales et Selex pour l’électronique embarquée et les senseurs.

 

La lettre d’intention signée le 31 janvier prévoit une nouvelle phase de travaux portant sur les architectures des systèmes, certaines technologies-clés et la définition des moyens de simulation. La France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 145 millions d'euros sur ce programme de R&T qui durera deux ans.

 

L’objectif est, notamment, de maintenir et développer les compétences des bureaux d’études français et britanniques dans le domaine de l’aviation de combat, tout en préparant les technologies nécessaires au développement d'une nouvelle génération d’aéronefs sans pilote qui pourra répondre aux besoins futurs des forces armées.

Pour se faire, les industriels ne partent pas d’une feuille blanche. Dassault Aviation dispose déjà d’une première expérience dans le domaine des UCAS avec le démonstrateur Neuron, qui fut en 2012 le premier drone de combat européen à voler et dont l'expérimentation se poursuit. BAE Systems a également, de son côté, travaillé sur un projet similaire, le Taranis, qui a semble-t-il décollé pour la première fois en 2013 depuis une base australienne mais dont on attend toujours les images…

 

On notera qu’en dehors de l’armée de l’Air et de la Royal Air Force, le concept d’UCAS intéresse également la Marine nationale et la Royal Navy qui pourraient, à terme, mettre en œuvre des engins de ce type depuis leurs porte-avions.  

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