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La France a semble-t-il entrepris, discrètement, de lancer des études pour le développement de nouvelles  mines pouvant être lancées depuis des sous-marins. L’idée est de remplacer les FG 29, qui ont une bonne trentaine d’années. D’un poids d’une tonne, avec une charge militaire de 600 kilos, ces mines de fond peuvent être mouillées par les sous-marins nucléaires d’attaque du type Rubis au moyen de leurs quatre tubes lance-torpilles. En tout, chaque SNA pourrait déployer une trentaine de ces engins afin, par exemple, d’interdire les accès à un port, un chenal ou une zone côtière.

Le développement d’une nouvelle mine est logique dans le cadre du programme des nouveaux sous-marins d’attaque du type Barracuda, dont la tête de série doit être livrée en 2017 à la Marine nationale. La sécurité à bord de ces bateaux, qui seront dotés notamment de la nouvelle torpille lourde F21, a été significativement renforcée afin de tenir compte du durcissement de la règlementation en termes de sûreté nucléaire. Il y a, de plus, des impératifs technologiques et opérationnels, les moyens de guerre des mines ayant évolué ces dernières années, avec des systèmes de détection et de neutralisation bien plus performants. Il convient donc, pour conserver une capacité de mouillage de mines efficace, que la marine française se dote de nouvelles armes.

On notera que les bâtiments de surface français peuvent également embarquer des mines. Celles-ci sont du type FG 26. 

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