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Le troisième et dernier super-destroyer furtif américain du type Zumwalt a été mis à l’eau le 9 décembre au chantier Bath Iron Works (General Dynamics) dans l’Etat du Maine.  Après son achèvement à quai et ses essais, l’USS Lyndon B. Johnson (DDG 1002) doit être baptisé à l’été 2019 et entrer en service en 2020. Il rejoindra ses deux aînés, les USS Zumwalt (DDG 1000) et USS Michael Monsoor (DDG 1001), le premier ayant été livré en 2016 et le second devant être opérationnel en 2019. Tous les deux sont basés à San Diego, sur la côte ouest des Etats-Unis, où le DDG 1001 est arrivé début décembre après avoir quitté Bath le 9 novembre.

 

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© GENERAL DYNAMICS

L'USS Michael Monsoor (© : BIW)

 

Longs de 185.9 mètres pour une largeur de 24.4 mètres et un déplacement de plus de 15.650 tonnes en charge, ces bâtiments sont conçu pour mettre en œuvre des missiles de croisière Tomahawk, des missiles surface-air SM-2 MR (éventuellement SM-3 et SM-6 pour la lutte antimissile balistique) et ESSM, ainsi que des missiles anti-sous-marins VLA (Asroc), avec en tout 80 cellules de lancement vertical. S’y ajoutent deux canons de 155mm, deux canons de 30mm et un hangar pour deux hélicoptères ou trois drones aériens.

Initialement, 32 unités de ce type devaient être construites afin de succéder aux anciens destroyers du type Spruance. Le programme a néanmoins rencontré d’importants retards alors que son budget a explosé pour atteindre en 2011 quelques 6.5 milliards pour la tête de série et 3.8 milliards pour les suivants. L’administration américaine a donc décidé de ne construire que trois Zumwalt et, en lieu et place des autres, de poursuivre la série des Arleigh Burke.

 

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© GENERAL DYNAMICS

L'USS Zumwalt (© : BIW)

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