L'Almanach du marin breton, paru pour la première fois en 1899, en est, cette année, à sa 119e édition. Une véritable institution qui, tout au long des 623 pages de cette parution 2017, dispense informations pratiques et conseils pour tous ceux qui naviguent en Manche et en Atlantique, de Dunkerque (Nord) à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Avec également les renseignements utiles concernant les ports du sud de l'Angleterre. La couverture s'est encore étoffée avec les Almanachs côtiers de la Bretagne Nord et de la Bretagne Sud auxquels sont venus se joindre ceux de la Normandie et de Sud Loire. Cartes, horaires des marées, courants, balisage, numéros de téléphone, chaque port y est minutieusement décrit. On trouvera également les gestes indispensables à la sécurité ou les réglementations concernant la pêche. Bref, un ouvrage indispensable pour tous ceux qui s'adonnent à la plaisance ou à la pêche dans la zone côtière des six milles mais bien d'autres également. Et même si le GPS est venu depuis quelques années concurrencer le guide, les deux tiers de ses utilisateurs ne veulent pas abandonner l'édition papier.
Vocation solidaire
Une attitude qui ne peut que satisfaire les membres de l'oeuvre du marin breton et son président, Xavier Leroux. « La vente de ces guides a une visée sociale puisque les bénéfices servent à aider des marins de la France entière, indique-t-il. Ceci par des prêts d'honneur à taux zéro ou même des dons dans certains cas. Des cas étudiés par les assistantes sociales du service social maritime qui nous signalent les personnes en difficulté. Nous agissons dans l'urgence pour leur venir en aide au plus vite ». Une démarche solidaire, donc, qui permet aux familles de marins frappées par des décès ou divers accidents de la vie de parer au plus pressé en attendant la mise en place d'autres aides. « Une SNSM à terre », en quelque sorte.L'Almanach du marin breton est en vente au prix de 25 €. Les Almanachs côtiers (avec housse plastique), en moyenne 120 pages, sont en vente au prix de 13 €.
Un article de la rédaction du Télégramme