Le premier ministre Manuel Valls l’a annoncé lors du Comité interministériel de la mer à Boulogne : l’Etat va participer à hauteur d’un million d’euros, sur le budget 2016, au renouvellement de la flotte de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Il a également annoncé qu’une partie de la future taxe éolienne, qui sera perçue sur la production d’électricité en mer, sera reversée aux sauveteurs en mer, sans, pour autant en préciser le pourcentage.
Pour mémoire, le budget de la SNSM, dont les opérations sont assurées par des bénévoles, est abondé à la fois par des subventions publiques et des dons privés. Déjà, durant l’été, le vote de la loi sur la nouvelle organisation territoriale a ouvert la possibilité de subvention de l’association par les collectivités territoriales.
La SNSM a réagi prudemment à ces annonces en accueillant « positivement ces avancées qui ne répondent cependant que partiellement aux inquiétudes formulées auprès des pouvoirs publics depuis deux ans » (voir un article du mois de septembre). Elle annonce rester « vigilante sur la traduction concrète de ces décisions qui contribuent à la remise à niveau de la participation des pouvoirs publics à la réalisation de sa mission ».
En matière de sécurité en mer, le premier ministre a par ailleurs annoncé la création d’une capacité nationale de renfort et d’intervention à bord des navires, en cas de sinistres de grande ampleur. Celle-ci, appuyée sur l’expertise des marins-pompiers de Marseille, pourra intervenir partout au large des côtes françaises à la demande des autorités maritimes.