Au moins 13 morts et une demi-douzaine de disparus. Le bilan actualisé vendredi dernier parait presque incroyablement faible tant les dégâts sont importants. Mercredi 16 septembre, le Chili a été touché par un puissant séisme, d’une magnitude de 8.3 sur l’échelle de Richter. Le tremblement de terre, dont l’épicentre était situé à 200 km au nord de Santiago, a provoqué un tsunami qui a balayé la côte chilienne. Des villes côtières, comme le port de Coquimbo, dont l’AFP rapporte des images impressionnantes, ont subi des dégâts considérables.
Le bilan humain a néanmoins pu être réduit grâce aux mesures de prévention prises par les autorités chiliennes après la catastrophe de février 2010 (un séisme de 8.8 degré suivi lui aussi d’un tsunami), qui avait fait plus de 500 morts. La marine chilienne, chargée de la surveillance des côtes et des phénomènes sismiques, a pu lancer rapidement une alerte au tsunami, qui a permis d’évacuer un million de personnes avant l’arrivée de la vague.