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Le vol MH 370 qui devait effectuer la liaison Kuala Lumpur - Pékin s'est abîmé dans le sud de l'océan Indien : l'annonce en a été faite hier par le Premier ministre malaisien d'après des données fournies par les services spécialisés britanniques.Bientôt la fin du mystère de la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines ? Le temps des explications sur le crash ne pourra intervenir que plus tard. Mais d'ores et déjà, les autorités malaisiennes n'ont jamais été aussi affirmatives sur l'endroit où le vol MH 370 aurait tragiquement fini sa course.Dans un  communiqué, le Premier ministre malaisien, Najib Razak, déclare en substance que, selon des analyses menées par le service des accidents aériens britanniques, l'avion a emprunté le corridor sud. Sa dernière position se situe dans l'océan Indien, à l'ouest de Perth, en Australie.

 

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© LE TELEGRAMME

(LE TELEGRAMME)

 

Repérage d’objets

 

Déjà, d'importants moyens logistiques avaient été engagés dans le sud de l'océan Indien après le repérage, samedi, d’un certain nombre d'objets proches les uns des autres".
Le Premier ministre australien avait alors exprimé un  « espoir croissant » de retrouver la trace du vol MH370.Mais du côté des familles, c'est le fol espoir de revoir leurs proches qui s'est éteint : « Aucune des personnes à bord n'a survécu », selon un SMS de la compagnie aérienne aux familles des victimes cité par la BBC.

 

Course contre la montre pour retrouver les boîtes noires



 

Si de très importants moyens sont mis en oeuvre pour retrouver les débris du Boeing, la récupération des boîtes noires s'avère très difficile. Rappelons que les avions commerciaux possèdent deux "boîtes noires", une enregistrant seconde par seconde tous les paramètres du vol, l'autre les conversations, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage.

Si le Boeing s'est abîmé en mer le 8 mars, ses boîtes noires ne devraient en
théorie émettre qu'une douzaine de jours supplémentaires.
Dans tous les cas de figure, la localisation de l'avion et sa récupération seront très compliquées, davantage sans doute que pour l'accident du vol AF447 d'Air France qui reliait Rio de Janeiro à Paris, au dessus de l'Atlantique en juin 2009.
"Il a fallu deux ans pour retrouver l'AF447. Or nous faisons face ici à un environnement beaucoup, beaucoup plus hostile. La mer est plus grosse et le vent plus fort", note l'océanographe Charitha Pattiaratchi de l'université d'Australie occidentale.

 

Un article en ligne sur le Télégramme

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