Créé en 2005, le Cluster Maritime Français a franchi, en ce début d'année, le cap des 250 membres. Regroupant sociétés, fédérations et organismes professionnels issus de tous les secteurs maritimes, le CMF s'est imposé comme un précieux outil de travail et de lobbying. Depuis bientôt 7 ans, ses groupes Synergie, créés périodiquement pour traiter de problématiques communes, lui donnent à la fois une doctrine et de nombreuses occasions concrètes pour agir dans différents domaines du secteur maritime. Ainsi, près de 4000 dirigeants et cadres d'entreprises ont travaillé dans ces groupes Synergie, alors que le CMF a donné de la voix à de nombreuses reprises pour défendre les intérêts et les enjeux du secteur. Par ailleurs, environ 230 responsables maritimes privés et publics se rencontrent toutes les 6 semaines à l'initiative du CMF, et plus de 1300 participent maintenant régulièrement aux Assises de l'économie maritime et du littoral, qui se déroulent chaque année dans un port français. « Les années récentes ont vu la montée en puissance formidable du CMF, rassemblant au delà des intérêts économiques, structurant sa doctrine, réclamant une "vision pour la mer" », estimait, en octobre dernier, Jean-François Tallec, ancien Secrétaire général de la mer. Un rôle très actif sur tous les dossiers Le Cluster a été créé pour promouvoir le dynamisme de la France maritime marchande et des "talents maritimes" professionnels de qualité, y compris sous l'angle du développement durable. Dans le cadre de cet objectif, et pour ne prendre que la période récente, il a joué un rôle actif, et même parfois déterminant, dans toutes les avancées de l'année 2011: promotion et confirmation de l'importance pour l'économie maritime française du Livre Bleu résumant la stratégie maritime pour la France; lancement du premier appel d'offres pour les éoliennes offshores ; processus de création des Instituts d'Excellence pour les Energies décarbonnées; mise en place du CORICAN en matière de recherche et innovation; dimension maritime dans les « investissements d'avenir » ; Conseil de la Mer et du Littoral ; Conseil Interministériel de la Mer à Guérande. Et surtout annonce d'un grand débat annuel au Parlement sur la politique maritime. Il s'agira d'ailleurs d'une occasion unique pour les professionnels et donc pour le CMF - qui réclamait vigoureusement cet outil de suivi - de « vérifier » la pertinence et la mise en oeuvre de la stratégie maritime pour la France, d'en discuter le contenu ou les faiblesses. Le maritime reconnu comme l'un des principaux atouts de la France A cela il faut naturellement ajouter les dossiers particuliers que traite en permanence le CMF pour la défense des intérêts de ses membres, dans le cadre d'un dialogue ferme mais constructif avec les pouvoirs publics, sans pour autant oublier l'intérêt général du pays. Ce fut par exemple le cas pour des sauvetages d'entreprises ou encore des actions favorisant l'avancée de leurs initiatives dans tous leurs domaines d'actions. L'équipe du CMF considère que « ces premiers résultats de son existence ne constituent que le socle d'actions futures pour qu'émerge enfin - plus vigoureusement qu'aujourd'hui - une véritable "Place maritime française" respectée, incontournable, et vraiment reconnue comme l'un des principaux atouts de notre pays à l'aube du siècle de la globalisation et donc de la maritimisation du monde ». Enfin, on notera aussi que le Cluster travaille à dynamiser le développement du « Réseau des Clusters Maritimes Européens », créé à Paris en 2005, et présidé depuis novembre dernier par le président du CMF, Francis Vallat, qui en était depuis l'origine vice-président cofondateur. ____________________________________________________- Voir le site du Cluster Maritime Français

© CMA CGM - THIERRY DOSOGNE