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180 entreprises se sont retrouvées hier, à Lorient, au premier rendez-vous B to B (business to business) organisé par le Pôle Mer Bretagne Atlantique. « C’est une première, mais qui ne demande qu’à être renouvelée », souligne Patrick Poupon, directeur du Pôle Mer. « Ce genre de rendez-vous permet de mettre en relation des entreprises, particulièrement les PME et TPE, qui n’ont pas forcément accès à la globalité du tissu économique. Or nous savons bien que notre moteur, ce sont les PME, qui sont les plus créatrices d’emplois ». Sur ses 350 adhérents, plus de 50% sont des PME, « à l’image du tissu économique de notre territoire du grand Ouest »

Alors, pour accompagner ces entreprises sur un marché mondial ou vers une diversification, le Pôle Mer peut être un interlocuteur privilégié. Ainsi, Erwan Jacquin, directeur de la société d’ingénierie hydrodynamique Hydrocean, a-t-il pu bénéficier, juste après la création de son entreprise, de l’appui du Pôle : « nous voulions transférer une technologie issue d’un laboratoire vers une activité d’entreprise. Nous étions quatre salariés et venions juste de commencer la société, il y a six ans. Nous avons eu vent du projet collaboratif du Pôle Mer, Optnav, dans lequel nous avons pu nous inscrire et qui a lancé notre activité ». Aujourd’hui Hydrocean emploie 25 personnes et se développe à l’international (voir notre article d'hier à ce sujet)

 

Aider les entreprises à se diversifier

 

Pour Yann Dollo, directeur de CDK Technologies, l’enjeu de ces rencontres est de rencontrer des gens qu’il n’aurait « sans doute pas vus ailleurs ». « Nous travaillons depuis longtemps dans le milieu de la course au large, en construisant des bateaux de course. Nous sommes très identifiés dans ce savoir-faire, que ce soit sur notre site de Port-la-Forêt, ou sur celui de Lorient. Mais, ce que nous souhaitons désormais, pour pérenniser notre activité et valoriser notre savoir-faire en termes de grandes pièces de composite, c’est nous diversifier ». CDK travaille déjà un peu avec DCNS ou Sabella, pour qui elle construit les capots d’hydrolienne. A terme, la société, qui emploie actuellement 80 personnes, vise 40% de son chiffre d’affaires en dehors de la course au large. « Il faut donc que nous puissions identifier des interlocuteurs pour lesquels nous pourrions travailler, comme prestataire ou via un partenariat industriel ».

Et c’est précisément ce que vise le Pôle Mer à travers ces nouveaux types de speed dating. Avec l’innovation toujours en arrière-plan. « Beaucoup de choses vont se passer dans le domaine de l’efficience énergétique dans les années à venir », souligne Patrick Poupon, « différentes cultures et savoir-faire vont pouvoir  se croiser pour construire de nouveaux projets. Nous devons tout faire pour faciliter cela ».

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