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Les débarquements se succèdent sur la petite île italienne de Lampedusa, au sud de la Sicile. Ainsi, dans la nuit du 4 au 5 mai, 156 personnes y ont posé pied à terre, selon les médias italiens. Elles ont été secourues de leur embarcation à la dérive par la Guardia Costiera et la Guardia di Finanza. Déjà, le week-end dernier, d’autres débarquements avaient eu lieu. Selon la Rai, 422 migrants en tout sont arrivés à Lampedusa entre dimanche et hier.

Un afflux, probablement provoqué par la météo clémente, qui surpasse les capacités d’accueil de la petite île. A leur arrivée, le « hotspot » était plein et des migrants ont dû être pris en charge par le curé le week-end dernier. D’autres sont restés sur la jetée du Favarolo, à l’ouest du port, où se font les débarquements. La situation est d’autant plus compliquée du fait de l’épidémie de coronavirus.

Par ailleurs, deux navires, le Marina et le Captain Morgan ont porté assistance à des migrants en Méditerranée. Le Captain Morgan, un bateau touristique, a mouillé au large de Malte qui réclame un accord de répartition avant de laisser débarquer les 57 rescapés. Le petit porte-conteneurs Marina qui attend qu’on lui signifie un port sûr se trouvait mercredi soir à la limite des eaux italiennes, à proximité de Lampedusa, avec 78 migrants. L’amateur a fait part de son inquiétude sur la situation à bord.

 

226303 Alan Kurdi
© SEA EYE

(© SEA-EYE)

 

Enfin, l’Alan Kurdi, de l’ONG allemande Sea-Eye, qui venait de terminer une mesure de mise en quarantaine de 16 jours, a été retenu par les autorités italiennes à Palerme pour des « raisons de sécurité ». Il ne pourra pas reprendre la mer avant fin mai.

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

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