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Après la polémique liée au transfert du canot de la SNSM de l’île de Sein (29) vers les Sables-d’Olonne, le président de l’association fait marche arrière.« J’ai entendu la colère des habitants de l’île de Sein à la perspective de prêter le canot tous temps à la station des Sables-d’Olonne très durement éprouvée par le drame de juin dernier. Nous allons poursuivre collectivement la recherche d’une solution alternative qui fasse consensus et exprime la solidarité des gens de mer ». C’est par ce communiqué, transmis ce dimanche, que le président de la SNSM, Xavier de la Gorce, a voulu éteindre la polémique née de sa décision de transférer le canot de Sein vers les Sables-d’Olonne.

Le 7 juin, trois sauveteurs de cette station de Vendée avaient perdu la vie lors du chavirage de leur canot alors qu’ils venaient en secours à un pêcheur en détresse. Depuis, les bénévoles de la SNSM des Sables-d’Olonne sont cloués à quai, en plein rush estival, faute de bateau disponible.

La SNSM nationale indique qu’elle va reprendre contact avec l’ensemble des stations pour trouver un autre navire pour les Sables-d’Olonne. « Et quelle que soit la décision, elle sera douloureuse pour la station concernée », précise-t-elle. « Vu l’ampleur des réactions depuis jeudi, il était indispensable de tout remettre à plat », ajoute l’association.

« Un retour au bon sens »

« Qu’ils viennent le chercher ! Ceux qui arriveront pour prendre notre bateau seront attendus par tout le monde », avait ainsi prévenu Ambroise Menou, premier adjoint de l’île de Sein et ancien président de la station SNSM, à l’annonce de cette décision. Lancée samedi, une pétition en ligne adressée au président Macron pour que les îliens conservent leur canot tout temps avait déjà, rassemblé ce dimanche près de 3 500 signatures de soutien.

Prévenu par Le Télégramme, le président de la station SNSM de l’île de Sein, Jacques Fouquet, affichait sa satisfaction de voir « un retour au bon sens ». « Ici, c’est un endroit sensible dans l’Atlantique, ce choix était inadmissible : ils s’en sont rendu compte en haut lieu, grâce à la mobilisation de tous ».

Un article de la rédaction du Télégramme

 

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