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C’est dans une « macro-zone » s’étendant entre Cherbourg et Le Tréport que se trouvera les 500 km2 du quatrième champ éolien offshore normand dont l’appel d’offres vient d’être publié par la commission de régulation de l’énergie. Les industriels ont jusqu’au 12 mars prochain pour déposer un dossier pour un champ dont la capacité devra être échelonnée entre 900 et 1050 MW.

Pour la première fois dans l’histoire des projets éoliens offshore, le public a été consulté en amont de la procédure de mise en concurrence. Une consultation, organisée par la commission nationale du débat public et qui s’est tenue entre le 15 novembre 2019 au 19 août 2020. Le comité régional des pêches de Normandie a, à plusieurs reprises, exprimé ses inquiétudes dans ce cadre.

En plus de la zone qui sera retenue pour cet appel d’offres, d’autres zones éventuellement identifiées pourront être retenues pour d’autres appels d’offres d’ici 2028.

Pour mémoire, trois champs éolien offshore sont déjà en projet au large de la Normandie : le projet de Courseulle ( attribué au consortium Eoliennes Offshore du Calvados, regroupant EDF Energies Renouvelables, WPD Offshore et Enbridge, un parc de 75 éoliennes Haliade de 6 MW ), celui de Fécamp (attribué au consortium composé d’EDF Energies Nouvelles, de WPD Offshore et de Enbridge, un parc de 83 éoliennes Haliade de 6MW) et celui de Dieppe- Le Tréport (attribué au consortium Engie, EDP Renewables, la Caisse des Dépôts et Sumitomo Corporation avec 62 éoliennes Siemens Gamesa de 8 MW)

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

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EMR : éolien offshore posé et flottant