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Construire cinquante parcs éoliens en mer d'ici 2050 pour atteindre « de l’ordre de 40 GW en service ». Ce sont les objectifs annoncés par le président Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Belfort, sur le site de GE Steam Power, le 10 février, durant lequel il annoncé la nouvelle stratégie énergétique de la France. Actuellement, la France a neuf projets éoliens commerciaux dont les appels d'offres ont été été attribués pour un total de 3.6 GW de capacité. Deux autres appels d'offres ont été lancés (Centre Manche et Sud de la Bretagne) et deux autres doivent l'être dans le courant de l'année (Méditerranée et Sud-Atlantique).

S’appuyant sur la récente étude de RTE sur l’avenir du système électrique français qui dressait plusieurs scénarios pour parvenir à respecter les engagements climatiques, le président, en pré-campagne pour sa réélection, a dit vouloir « développer massivement les énergies renouvelables », en particulier l’éolien en mer, tout en admettant que le pays « a pris du retard ». Il a déploré les lenteurs pour voir aboutir les projets de parcs éolien estimant que les délais n’étaient « pas supportables ». Il a donc promis d'une part « la levée de toutes les barrières réglementaires à partir du moment où les projets sont acceptés localement » et de l'autre une « planification maritime des zones de développement des parcs » associant « tous les acteurs de la mer » afin de « changer d'échelle ». De plus, la France consacrera 1 milliard d'euros à l'innovation sur les énergies renouvelable, notamment pour les éoliennes flottantes.

Cette stratégie s’accompagne d’un plan de relance nucléaire. Emmanuel Macron a fixé un objectif de construire six réacteurs de type EPR 2 d’ici 2050.

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

 

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