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Maintenir des éoliennes flottantes en pleine mer pendant au moins 20 ans n’est pas une mince affaire. Les flotteurs d’une centaine de mètres de côté soutenant des mâts culminant à 150 mètres de haut vont subir les assauts répétés de la houle et des courants. La composition et le dimensionnement des ancrages seront donc cruciaux. Dans ce domaine, le polyamide suscite un grand intérêt pour des ancrages dits « semi-tendus », qui sont composés d’une section de ligne synthétique tendue par un poids suspendu et d’une autre section, plus lourde, susceptible de diminuer temporairement la mise en tension dans les mouvements de houle. Depuis 2017, le comportement du polyamide fait l’objet d’un travail de R&D collaboratif piloté par France Energies Marines qui implique, ou a impliqué, l’Ensta Bretagne (Ecole nationale supérieure de techniques avancées, à Brest), l’Ifremer et FEM, dans le cadre des projets Polyamoor (2017-2020) et Monamoor (2020-2024). Un travail mené sur des lignes fournies par l’entreprise belge Bexco, qui a déjà équipé le prototype Floatgen, déployé sur le site du Sem-Rev de Centrale Nantes, au large du Croisic.

Comme pour le mouillage des navires, les ancrages pourraient être réalisés avec de la chaîne en acier. Seulement, les développeurs cherchent à réduire le

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EMR : éolien offshore posé et flottant