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Annoncé comme imminent à plusieurs reprises en 2013, le début de la construction à Brest du prototype de l’éolienne flottante Winflo n’est toujours pas intervenu. Et pour cause, DCNS et Nass&Wind ont décidé de remettre à plat ce projet. Initialement, il était prévu de réaliser un démonstrateur à échelle réduite (80 mètres de haut avec un rotor de 60 mètres de diamètre pour un poids total d'environ 1500 tonnes), avec une turbine de 1 MW seulement, alors que la machine finale imaginée par les industriels doit avoir une puissance de 5 MW au moins. Ce n’est qu’à l’issue des tests avec le prototype, prévus sur le site SEM-REV au large du Croisic, qu’un parc pilote de quelques éoliennes à taille réelle (quatre à six machines) aurait été installé au large d’île de Groix vers 2016. L’ objectif était ensuite de lancer avec un opérateur la construction en série, une fois toutes les validations techniques et l’assurance d’une production énergétique suffisante acquises.

 

 

Seulement voilà, il se trouve que le secteur de l’éolien flottant commence à bouger, et même rapidement, rendant le calendrier de Winflo trop long. Car certains projets ont déjà vu le jour, comme WindFloat au large du Portugal, en 2011, alors que d’autres émergent, à l’image du démonstrateur qu’Alstom souhaite installer en 2015, au large de la Cornouaille, avec l’Américain Glosten.

 

 

Tant et si bien que DCNS et Nass&Wind sont contraints de repenser leur projet. Avec, parmi les questions posées, celle de savoir s’il ne faut pas, d’entrée de jeu, réaliser une machine de forte puissance, avec une turbine de 5 à 7 MW. On notera que, si tel est le cas, les essais en mer ne devraient pas pouvoir être réalisés au large du Croisic en raison de la taille trop importante de l'éolienne. 

 

 

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