Finalement, seuls deux consortiums ont postulé à l’appel d’offres pour la construction des futurs champs éoliens offshore du Tréport et de Noirmoutier, représentant chacun une puissance de 500 MW. D’un côté EDF Energies Nouvelles, associé au développeur WPD et de l’autre GDF Suez, avec l’énergéticien portugais EDP et NeoenMarine. Un troisième consortium « européen », porté par le développeur lorientais Nass&Wind, avait été évoqué mais n’a finalement pas vu le jour.
EDF EN, déjà titulaire de trois des quatre champs lors du premier appel d’offres, confirme son association avec Alstom. L’industriel propose sa machine Haliade 150 de 6 MW, dont le premier exemplaire installé en mer va être testé devant les côtes belges. GDF Suez, qui n’avait pas été retenu sur la première tranche, s’associe avec Areva. Ce dernier vient d’annoncer qu’il alignerait une toute nouvelle turbine de 8 MW, la plus puissante au monde. Avec une telle turbine, le consortium estime pouvoir réduire de 40 % le nombre d’éoliennes sur le champ. Les dossiers vont désormais être instruits par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Ces parcs devraient être implantés entre 2021 et 2023.