C’était l’ultime obstacle au lancement du projet de construction du premier parc éolien offshore au large des côtes françaises. Le Conseil d’Etat a rejeté le recours portant sur l’autorisation d’exploiter le projet de champ sur le banc de Guérande, au large de Saint-Nazaire. « Cette décision confirme la robustesse du projet développé par la société Eolien Maritime France (EMF), co-contrôlée par EDF Renouvelables et par Enbridge. Elle signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du projet sont désormais sécurisées », se félicite EDF.
EMF a pour mémoire été désigné en 2012 lauréat de trois projets éoliens en mer, ceux de Courseulles-sur-Mer, de Fécamp et de Saint-Nazaire, à l’issue du premier appel d’offres organisé par l’Etat.
D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire, qui sera installé entre 12 et 20 kilomètres des côtes, doit être mis en service en 2022. Il fournira l’équivalent de 20% des besoins électriques de la Loire-Atlantique. Il sera équipé de 80 éoliennes Haliade 150 de 6 MW qui seront produites par GE à Montoir-de-Bretagne, et d’une sous-station électrique dont la réalisation devrait être confiée aux Chantiers de l’Atlantique.
Selon EDF, ce projet mobilisera, pendant sa construction, plus de 1000 emplois dans la région Pays de la Loire et, en phase d’exploitation, une centaine d’emplois locaux pour assurer l’exploitation-maintenance du parc éolien depuis le port de La Turballe.