La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté hier le recours porté par trois associations contre l'arrêté préfectoral autorisant l'installation et l'exploitation du parc éolien offshore de Guérande. Pour mémoire, ce dernier, qui faisait partie du premier appel d'offres du gouvernement français, a été attribué à un consortium piloté par EDF Energies Nouvelles. Il prévoit l'installation de 80 machines, situées à une distance de 12 à 20 km de la côte. Il produira 480 mégawatts après sa mise en service qui interviendra en 2021 ou 2022.
Les associations réquêrantes, regroupées dans le collectif Défense de la mer, contestaient le choix de la zone d'implantation. Ses arguments ont été rejetés par la Cour qui a notamment considéré que l'étude d'impact était suffisante, que l'enquête publique et l'appel d'offres n'étaient pas entachés d'irrégularité, et qu'il n'y avait pas de méconnaissance de l'objectif de gestion équilibrée de la ressource en eau défini par l'article L. 211-1 du code de l'environnement.
La cour de Nantes, seule juridiction compétente pour connaître des litiges liés à l'éolien offshore, va prochainement examiner des recours déposés contre les futurs parcs de Fécamp et de Courseulles-sur-Mer.