Réunis au sein d’Ailes Marines, Iberdrola et EOLE-RES, lauréats de l’appel d’offres pour le champ éolien offshore de Saint-Brieuc, ont annoncé le 12 décembre qu’ils poursuivaient le projet avec les caractéristiques techniques envisagées, moyennant tout de même quelques incertitudes. Une décision qui fait suite aux études de levée de risques consécutives à l’attribution du marché, en avril 2012, et à la période d’enquête publique qui s’est déroulée en parallèle.
A l’issue de celles-ci, Ailes Marines indique notamment, sur le plan technique, que les fondations de type jacket (treillis métalliques) demeurent privilégiées mais que ce choix n’est pas « définitivement arrêté ». « Le cas échéant, une solution alternative, par exemple de type gravitaire (gros cône de béton, ndlr), pourra être adoptée ». Les porteurs du projet ont, par ailleurs, précisé que le principe de l’ensouillage des câbles inter-éoliennes avait été acté, « dans les secteurs où les conditions de sol le permettent ».
Le projet va désormais suivre son cours avec l’achèvement de l’ensemble des études nécessaires au dépôt des demandes d’autorisation administratives, en particulier la concession d’utilisation du domaine public maritime et l’autorisation au titre de la loi sur l’eau.
Pour mémoire, Iberdrola et EOLE-RES travaillent en partenariat avec Areva, Technip et Neoen Marine. D’un coût de 2 milliards d’euros environ, le parc de Saint-Brieuc doit comprendre une centaine d’éoliennes du type M5000-135, une machine d’une puissance de 5 MW développée par Areva. Confiée à Technip, l’installation, d’une durée de quatre ans, est prévue pour débuter à partir de 2016.