Il n'y aura pas de BTS maritime au lycée maritime du Guilvinec à la rentrée 2014. La liste des sites retenus a été présentée par le ministre délégué des Transports et de la Mer lors des Assises de l'économie maritime et du littoral. On y trouve Boulogne-sur-mer, Fécamp, Saint-Malo et Sète mais pas Le Guilvinec. Une décision qui soulève l'incompréhension des parlementaires finistériens de la majorité et celle du président du conseil général du Finistère.Fragiliser les perspectives d'avenirDans un courrier commun adressé le 9 décembre dernier au Premier Ministre, ils considèrent qu'un BTS maritime a « toute sa place » au Guilvinec et demandent à Jean-Marc Ayrault de « reconsidérer la position prise ». Dans ce courrier, les élus rappellent que le Finistère « avec 1.200 kilomètres de côtes est le premier département maritime métropolitain », que c'est aussi le premier territoire à avoir vu la création d'un parc marin et qu'il « produit 25 % de la pêche fraîche nationale ». Les élus rappellent également le « rôle de premier plan occupé par l'établissement dans l'évolution de l'enseignement maritime français ». Selon eux, « le quartier maritime du Guilvinec souffrirait de ne pouvoir accueillir une formation de niveau supérieur dispensée à proximité des principaux armements pourvoyeurs d'emplois ». Cette décision risque de « fragiliser les perspectives d'avenir (de ce) territoire périphérique » alors même que « le pacte d'avenir pour la Bretagne réaffirme son soutien à l'excellence maritime de notre région ».
Un article de la rédaction du Télégramme