L’armistice de novembre 1918 ne met pas fin pour autant à la Première Guerre mondiale, qui se poursuit à l’est de l’Europe. Soldats d’infanterie et marins - dont un grand nombre de Bretons - sont redéployés face à l’armée bolchevique. Une décision incompréhensible qui se traduit par une série de mutineries en avril 1919 sur les navires stationnés en mer Noire.
11 novembre 1918, alors que les combats cessent sur le front occidental, et que la France voit enfin s’interrompre une guerre commencée plus de quatre ans plus tôt sur son territoire, une partie des troupes terrestres et marines restent mobilisées et sont envoyées sur le front d’Orient. Malgré la reddition des troupes