Les 11 et 12 décembre s’est tenu, à Paris, le premier colloque international d’Océanides. Cet événement exceptionnel a rassemblé au Campus Eiffel les meilleurs spécialistes de l’histoire maritime de renommée internationale.
Pendant deux jours, et au cours de huit tables-rondes, de grands historiens, anthropologues, archéologues et chercheurs ont débattu de questions toujours d’actualité aujourd’hui : ressources maritimes, transformations technologiques, commerce et ports, guerres navales, cultures maritimes ou encore organisation politique et sociale. Le tout a été replacé dans une perspective mondiale pour expliquer l’influence de la mer sur l’histoire humaine dans l’Antiquité et le Moyen-âge.
Parmi les intervenants, des professeurs issus des grandes régions maritimes du monde : Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, Singapour, Russie, Argentine, mais également France, Danemark, Allemagne, Italie ou encore Portugal, Turquie et Sénégal.
Le Professeur Pascal Picq, paléontologue du Collège de France, a, dès l’introduction, séduit l’auditoire avec un exposé inédit sur la différence entre les grands singes et homo erectus et entre homo erectus et homo sapiens, l’élément de différentiation étant déjà la mer et l’utilisation qui en était faite.
Le Professeur Michel Balard, de Paris 1-Sorbonne et le docteur Philip de Souza, de University College Dublin ont su dirigé les intervenants et les débats, soulevant de nouvelles questions et abordant les thématiques sous des angles novateurs qui seront repris dans les publications des textes scientifiques en 2016.
Océanides : Lancé en mars 2012, Océanides est un projet de recherche international de plus de 250 chercheurs, programmé sur cinq années et ayant pour objectif d’apporter la preuve scientifique de l’importance de la mer dans les grandes étapes de l’évolution des peuples. L’objectif premier d’Océanides est de combler une lacune en disposant d’une vision d’ensemble de l’histoire maritime de notre planète s’étendant sur cinq millénaires et cinq continents. Ainsi, les décideurs, politiques en particulier, disposeront des éléments nécessaires pour fonder leur vision dans le domaine maritime et pourront y puiser des arguments pour voir dans la mer l’avenir de la Terre.
DCNS, TOTAL et CGG se sont impliqués, dès le départ, dans l’aventure Océanides et sont les grands bailleurs de fonds du projet.
Communiqué d'Océanides, décembre 2014