Le Marseillois, dernier trois-mâts majorquin existant, ne sera pas détruit en fin de semaine. Le navire, datant des années 20 et propriété d’une association, avait été transformé il y a une quinzaine d’année en bateau-restaurant dans le Vieux-Port de Marseille. Suite à une voie d’eau, il avait coulé à quai en septembre dernier. Les frais de renflouage ayant été jugés trop importants, décision avait été prise de le détruire sur place.
A quelques jours de l’échéance – programmée le 15 janvier -, un mouvement visant à sauver ce navire considéré comme un symbole de l’histoire navale méditerranéenne a pris de l’ampleur. Des associations de préservation de navires du patrimoine, des charpentiers de marine et des amoureux de l’histoire maritime ont été nombreux à offrir leur soutien à un projet de sauvetage du navire. Si la mairie de Marseille n’a pas encore réagi, le candidat d’opposition aux prochaines élections municipales a indiqué examiner le dossier.
La première étape de ce projet vient d’être franchie puisqu'une étude d’impact environnemental de l’opération de destruction du Marseillois vient d’être demandée par la direction des services portuaires. Celle-ci ne pourra être rendue avant le 21 janvier. Ce qui laisse un peu de répit aux défenseurs du bateau.