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L’Ile de Malte est aujourd’hui principalement connue par les touristes du monde arrivant à travers les escales de paquebots de croisières ou par voie aérienne pour ses sites antiques, mais c’est aussi une grande nation maritime au niveau international. Il faut avouer que ce domaine recèle de nombreuses activités et contribue fortement aux recettes du pays, en sus de celles provenant du tourisme. Envahie au fil des siècles par de multiples conquérants, cette île de 246 km2 bordée par 197 kilomètres de côtes a obtenu son indépendance du Royaume-Uni le 21 septembre 1964. Sa langue officielle, le maltais est un mélange d’italien, d’anglais et d’arabe, mais la culture britannique reste prédominante ici comme l’on peut le voir avec la conduite à gauche. La république de Malte compte deux ports importants et complémentaires pour les échanges maritimes dont l’un créé artificiellement dès 1988 est majoritairement dédié au fret conteneurisé. Imaginé pour attirer les armements assurant des services en provenance d’Extrême Orient et souhaitant desservir les pays alentours, le port de Marsaxlokk a été construit sur l’emplacement de la base d’hydravions de Kalafrane qui était autrefois utilisée par la Royal Air Force britannique pour effectuer des tirs sur l’île de Filfla et son îlot Filfoletta, situés à seulement 4500 mètres de la côte. Ce sont d’ailleurs les incessants bombardements sur ces cailloux aujourd’hui classés en réserve ornithologique qui ont divisé leur superficie par dix !

Mieux connu sous l’appellation de Malta Freeport, ce terminal à conteneurs d’une superficie de 771.000 m2 est en réalité implanté sur la commune de Birzebugga. En 2021, il se décompose en deux terminaux nommés Terminal One et Terminal Two : le premier offre deux quais, un de 1000 mètres à une profondeur de 17 mètres, et un second de 290 mètres à 9,50 de fond utilisé par les « feeders ». Sa capacité de stockage est de 10.397 slots dont 1258 « reefer » (conteneurs réfrigérés). Le Terminal One est équipé de 9 portiques ZPMC capables de traiter les navires de 24 rangées.

 

 

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© MARC OTTINI

Le Terminal One avec ses 1000 mètres de quai et ses 9 portiques ZPMC pour les ULCC (© MARC OTTINI)

 

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Le Terminal One avec ses 1000 mètres de quai et ses 9 portiques ZPMC pour les ULCC (© MARC OTTINI)

 

Le Terminal Two quant à lui propose quatre quais desservis par 11 portiques de différentes tailles dont certains peuvent également travailler les 20.000 « boîtes » et plus comme les derniers nés de la CMA CGM par exemple. Il compte deux quais à 17 mètres de profondeur- un de 513 mètres puis le second de 660 – ainsi qu’un autre de 118 mètres à 15 de fond. En plus, il dispose d’un quai pour les navires rouliers d’une longueur de 220 mètres. Par contre sa capacité est plus petite puisqu’il ne dispose que de 4900 slots dont 400 « reefer ».

 

 

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© MARC OTTINI

Le quai extérieur du Terminal Two qui est équipé de 6 portiques dont 4 over-panamax (© MARC OTTINI)

 

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© MARC OTTINI

Le quai extérieur du Terminal Two qui est équipé de 6 portiques dont 4 over-panamax (© MARC OTTINI)

 

Le port franc de Malta Freeport, dont 95% des volumes traités sont destinés au transbordement, les 5% restant étant liés aux importations et exportations de l’île (laquelle accueille la principale usine de jouets Playmobil), aura traité un total de 2,44 millions d’Evp en 2020, répartis en 1553 escales.

Autre corde à l’arc de Marsaxlokk, les produits pétroliers. Situé au sud à l’entrée de la baie juste avant les terminaux à conteneurs, le quai des « pétroles » long de 700 mètres est prévu pour recevoir des unités transportant aussi bien des produits raffinés – essence, gasoil, kérosène pour l’aéroport Luqa tout proche – que des produits chimiques. Le terminal dispose d’importantes capacités de stockage. Mais aussi, des coffres sont ancrés dans la baie pour amarrer de plus petits navires citernes comme des « souteurs » par exemple.

 

 

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Le terminal aux pétroles dispose d'un quai de 700 mètres avec une importante capacité de stockage (© MARC OTTINI)

 

De l’autre côté de la baie après avoir laissé la pointe de Kalanka sur tribord, se dresse l’unique centrale électrique maltaise alimentant le réseau domestique des 460.000 habitants de l’île. Mise en service en 1992 puis modernisée en 2010, la centrale de Delimara était à l’origine alimentée par du fioul lourd provenant de Russie via un oléoduc transitant par la Sicile. Mais deux raisons ont mis un terme au fonctionnement peu écologique de cette centrale d’une puissance actuelle de 358 MW. En premier les relations politiques tendues de l’Europe avec la Russie qui a brusquement « coupé le robinet » du pipeline et en second les riverains se plaignant des retombées de particules noires présentes dans les fumées d’échappement. Très vite, les autorités maltaises ont réagi pour se tourner vers une énergie propre afin de continuer à faire fonctionner cette usine, à savoir le gaz naturel (GNL). C’est donc en octobre 2016 que l’ancien méthanier Wakaba Maru (Mitsui OSK Lines) de 127.200 m3, converti en unité flottante de stockage est venu s’amarrer à l’appontement de la centrale. Depuis cette date, l’Armada LNG Mediterrana est utilisé en stockage flottant pour alimenter les turbogénérateurs et, à une fréquence trimestrielle un méthanier vient se mettre à couple pour effectuer le transbordement. Maintenant, grâce à l’investissement réalisé pour l’achat de l’Armada LNG Mediterrana, l’île de Malte peut assurer une distribution domestique en toute autonomie mais pourrait aussi très bien servir de base pour le soutage de navires de commerce propulsés au GNL.

 

 

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En 2015, la centrale thermique de Delimara fonctionnait encore au fioul lourd. On y remarque la grande cheminée qui incommodait les riverains par ses fumées (© MARC OTTINI)

 

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En 2021, la centrale thermique de Delimara est alimentée par du GNL et sa cheminée a été démolie (© MARC OTTINI)

 

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C'est pour alimenter la centrale thermique de Delimara que l'Armada LNG Mediterrana a été amarré à cet endroit (© MARC OTTINI)

 

Du Côté de la pêche, le port de Marsaxlokk que le monde entier a découvert à travers les photos des traditionnelles barques colorées mouillées dans la baie, est le principal point de débarque maltais d’une pêche artisanale.

 

 

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La baie de Marsaxlokk réputée pour son port de pêche artisanale, son marché et ses barques colorées (© MARC OTTINI)

 

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La baie de Marsaxlokk réputée pour son port de pêche artisanale, son marché et ses barques colorées (© MARC OTTINI)

 

L’autre port situé dans une baie naturelle est bien sûr celui de La Vallette. Celui-ci est extrêmement diversifié puisque l’on y trouve des quais de réparation navale, des quais pour les marchandises conventionnelles, des quais pour les unités de pêche hauturières, des quais pour le yachting, pas moins de 1874 mètres de quais sous contrôle ISPS dédiés aux navires de croisières…etc, sans oublier une base militaire dans l’anse située de l’autre côté de Floriana. En tête du tonnage faisant escale dans ce port, on citera les unités de croisières. En net repli depuis le début de la pandémie du Covid puisque seuls pour le moment les MSC Grandiosa et MSC Seaside y reviennent en escale hebdomadairement depuis quelques semaines, les quais du bas de Floriana recevaient avant la crise sanitaire environ 300 navires à passagers chaque année. Les chiffres de 2019 donnent 307 paquebots pour 874.000 croisiéristes et 285.000 membres d’équipage.  

 

 

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Le Celebrity Constellation entrant à La Valette en 2015 (© MARC OTTINI)

 

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Le Zenith, alors aux couleurs de la défunte CDF, dans le port de La Valette en 2014 (© MARC OTTINI)

 

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Le MSC Grandiosa à La Valette en mars 2021 (© MARC OTTINI)

 

Entretenant depuis longtemps des relations privilégiées avec la Sicile, la compagnie locale Virtu Ferries offre des lignes vers la grande île voisine avec des départs quotidiens dans chaque sens. Ces dessertes opérées au début des années 2000 par de petits catamarans à passagers le sont aujourd’hui par de plus grands navires modernes embarquant non seulement des piétons mais aussi des véhicules légers ou utilitaires. Ils sont désormais trois à couvrir la toile. Le Maria Dolores de 600 passagers et 65 voitures, le Jean de la Vallette de 800 passagers et 156 voitures (ou 342 ml) et le dernier né de chez Incat (Tasmanie) baptisé Saint John Paul II de 900 passagers et 167 voitures (ou 490 ml). Ponte Ferries, un nouvel opérateur attend des jours meilleurs pour lancer un service sur Syracuse avec le HSC Artemis.

 

 

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Le Saint John Paul II de Virtu Ferries (© MARC OTTINI)

 

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Le HSC Artemis de Ponte Ferries (© MARC OTTINI)

 

Du côté des échanges avec l’Italie, Grimaldi a pris la place de l’ancienne compagnie nationale Sea Malta pour effectuer le transport de remorques routières et camions principalement. Les rouliers de la société napolitaine partent en direction de Livourne, Salerne ou encore Cagliari en Sardaigne. Mais concurrence oblige, l’italien Grande Nave Veloci (GNV) a ouvert récemment un service vers Gênes avec l’affrété Séverine.

Vers le Sud, on trouve les relations libyo-maltaises. Peu après l’indépendance de Malte, les deux pays ont tissé des relations diplomatiques et une étroite coopération de sorte que la Libye dispose d’une ambassade à Attard tandis que Malte en a une à Tripoli. Depuis ces années, les liens restent très bons entre les deux pays et des lignes sont effectuées par des caboteurs ou des rouliers.  

 

 

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Le quai du côté de Paola accueille aussi bien des marchandises conventionnelles que du fret roulant via les navires de Grimaldi Lines (© MARC OTTINI)

 

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Le quai du côté de Paola accueille aussi bien des marchandises conventionnelles que du fret roulant via les navires de Grimaldi Lines (© MARC OTTINI)

 

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Le MV Shifaa est un caboteur qui fait des navettes régulières avec la Libye (© MARC OTTINI)

 

Outre les marchandises conventionnelles importées dont l’île est en demande et celles exportées – comme de la ferraille par exemple – on trouve un quai dédié au ciment. Les constructions dans le bâtiment ou les travaux publics allant bon train sur l’île, cela nécessite de grandes quantités de matériaux pour leurs réalisations. Pour cela, il y a actuellement trois navires qui approvisionnent à intervalles réguliers le terminal depuis la Grèce et l’Albanie.

 

 

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L'île est en forte demande de ciment et pour cela trois navires réguliers assurent l'approvisionnement de ce terminal (© MARC OTTINI)

 

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L'île est en forte demande de ciment et pour cela trois navires réguliers assurent l'approvisionnement de ce terminal (© MARC OTTINI)

 

Au fond du port, l’unique cale sèche est désormais inopérante et sert de bassin à flot pour entasser les épaves comme la drague libyenne Misrata « cachée » ici dès le début de la guerre ou le palangrier japonais saisi au début des années 2000.

 

 

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La drague Misrata est désarmée ici sans entretien depuis la guerre de Libye (© MARC OTTINI)

 

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Comme ce palangrier japonais, plusieurs épaves ou navires en maintenance occupent les quais du fond de la baie naturelle de La Vallette (© MARC OTTINI)

 

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© MARC OTTINI

Plusieurs épaves ou navires en maintenance occupent les quais du fond de la baie naturelle de La Vallette (© MARC OTTINI)

 

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Plusieurs épaves ou navires en maintenance occupent les quais du fond de la baie naturelle de La Vallette (© MARC OTTINI)

 

A proximité, plusieurs bouts de quais accueillent des petites unités telles que des remorqueurs, supply-vessels, navires de servitude…etc…venus en réparations ou en attente d’une hypothétique vente, lesquels finissent parfois sous les chalumeaux des démolisseurs locaux. Ici à La Vallette, les armements peuvent aisément compter sur des sociétés œuvrant dans les travaux de tôlerie, de mécanique navale, d’électronique/ électricité /automatismes marine, de peinture…etc 

 

 

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La grue Girafe dessert la plus grande cale sèche de l'île qui mesure 362 mètres de long sur 62 de large (© MARC OTTINI)

 

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Le chantier Palumbo dispose à Malte de 4 cales sèches dont une couverte. La plus grande est longue de 362 mètres et large de 62. Deux autres sont au fond (© MARC OTTINI)

 

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Le chantier Palumbo dispose à Malte de 4 cales sèches dont une couverte. La plus grande est longue de 362 mètres et large de 62. Deux autres sont au fond (© MARC OTTINI)

 

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© MARC OTTINI

 (© MARC OTTINI)

 

A proximité de la pointe de L-Isla, en face de Floriana dans l’anse de Paola, se trouve le fief de la réparation navale pour les grands navires avec une cale de 362 mètres sur 62, au pied de la célèbre grue « Girafe », puis deux plus petites au fond de la darse: une de 262 mètres sur 40 et une de 216 mètres sur 35. Toutes appartiennent à l’opérateur italien Palumbo Shipyard et les armements MSC ou Grimaldi par exemple y envoient régulièrement plusieurs de leurs navires en carénage. Jusqu’à fin mars 2021, on pouvait aussi apercevoir des plates-formes de forage, mais la dernière aura sans doute été l’Atwood Aurora puisqu’une association de riverains de L-Isla a déposé un recours contre les nuisances sonores apportées par travaux nocturnes effectués à bord, mais aussi contre les problèmes de réception du signal télévision causés par les masses métalliques très hautes des pieds de ces plate-formes. Du côté de L-Isla, une cale couverte de 144 mètres sur 23 avec 400 mètres de quai en prolongement est dédiée à la maintenance des très grands yachts. Dans ce domaine, le chantier Palumbo Malta jouit d’une solide réputation, sans négliger que le pavillon maltais flotte à la poupe de près de 800 méga-yachts sillonnant le globe.

 

 

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780 méga-yachts arborent le pavillon maltais et les chantiers locaux jouissent d'une solide réputation pour leur entretien (© MARC OTTINI)

 

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© MARC OTTINI

Nous distinguons à droite cachée par les grues, la cale couverte de 144 mètres réservée aux yachts (© MARC OTTINI)

 

Mais, outre son registre attractif qui compte plus de 8300 navires de commerce (82 millions de tonnes Tjb), l’île de Malte est un important pôle en Méditerranée pour l’avitaillement des navires. En effet, bénéficiant d’une position idéale sur la route entre la sortie du Canal de Suez et le Détroit de Gibraltar sans grand détour, les autorités de l’île ont alloué aux différents avitailleurs locaux six zones de soutage au large. Ils peuvent donc effectuer des opérations bord à bord en haute mer ou près de la côte dans le sud-est, mais également dans une anse située au nord-ouest de l’île près du village reconstitué au milieu des années 90 pour le tournage du film sur Popeye, suivant les conditions météorologiques. Les avitailleurs de carburants locaux proposent une flotte d’une bonne dizaine de navires modernes équipés pour les opérations hauturières assurant près de 1000 soutages par an. Dans ce même registre, les paquebots en escale peuvent compter sur des barges qui sont elles-mêmes avitaillées par pipeline à Flagstone Wharf, Deep Water Quay ou encore Ras Hanzir Dolphins. Un autre terminal autrefois très actif dont les constructions se sont rapprochées ces dernières années a été fermé. Il s’agit de San Lucian, situé entre Birzebbuga et Marsaxlokk dont il n’en reste aujourd’hui qu’une friche industrielle. Les navires passant dans les alentours peuvent aussi recourir à de l’avitaillement de pièces détachées, huiles, voilerie ou encore de vivres grâce aux produits agricoles locaux – fruits et légumes – notamment. Pour cela, plusieurs « shipchandlers » ont pignon sur rue à La Vallette et arment une multitude de petites embarcations de servitude effectuant de nombreuses opérations chaque jour.

 

 

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Qu'il se fasse au large des côtes ou dans le port, le soutage est omniprésent à Malte. Plus d'une dizaine de navires sont spécialement affectés à ces opérations (© MARC OTTINI)

 

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Outre le soutage, Malte offre aux navires de multiples possibilités d'avitaillement jusqu'à 15 milles nautiques de la côte avec de petites unités (© MARC OTTINI)

 

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© MARC OTTINI

En théorie, il ne sera plus possible aux engins offshore de venir à Malte pour effectuer leur entretien, cela suite aux plaintes des habitants de L-Isla (© MARC OTTINI)

 

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© MARC OTTINI

En théorie, il ne sera plus possible aux engins offshore de venir à Malte pour effectuer leur entretien, cela suite aux plaintes des habitants de L-Isla (© MARC OTTINI)

 

Dernier maillon maritime de cette île longue de moins de cinquante kilomètres et terminée au nord-ouest par les îles de Comino, puis Gozo desservie par quatre transbordeurs aux couleurs de Gozo Channel Ferries dont les trois sister-ships baptisés Malita, Gaudos et Ta’Pinu et l’affrété grec Nikolaos, la flotte militaire. La défense nationale, qui n’est visiblement pas un sujet sensible ici compte quatre patrouilleurs hauturiers et quatre vedettes côtières regroupés au sein de la base navale de Mgarr.

 

 

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Le Gaudos est l’un des quatre navires assurant les liaisons avec l’île de Gozo (© MARC OTTINI)

 

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La base navale de Mgarr dispose d'une petite flotte composée de 4 patrouilleurs hauturiers et 4 vedettes (© MARC OTTINI)

 

Diaporama orphelin : container

 

 

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Le patrouilleur maltais P24 (© MARC OTTINI)

 

Un reportage de Marc Ottini

 

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