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Suite à une grève de 24 heures décidée par les personnels navigants, l’Armorique est resté à quai, ce jeudi à Roscoff. Ce mouvement a eu des conséquences sur la rotation du ferry d’Irish Ferries et un changement de cap pour le Pont-Aven en provenance d'Irlande, qui a accosté ce matin à Brest. Plusieurs milliers de passagers sont touchés par la grève.

Les marins en grève protestent toujours contre le plan d’austérité présenté en juin par la direction de Brittany Ferries.Une rencontre entre les syndicats et la direction générale de la compagnie maritime, prévue dans un premier temps lundi, se tient en ce moment. Si elle débouche sur du concret, la situation pourrait se débloquer. Sinon, l’Armorique pourrait faire de nouvelles heures supplémentaires à Roscoff. Et le mouvement de grève s’étendre aux marins des autres navires de Brittany Ferries.

La situation à Roscoff

Si le conflit se dénoue, l’Armorique devrait prendre le large aujourd'hui à 16 h 30 pour rejoindre Plymouth avec 560 passagers à bord. Des passagers qui pour l'heure prennent leur mal en patience en se dispersant à Roscoff et aux environs.Rien n'est sûr non plus pour la rotation du ferry d'Irish ferries qui était attendu ce matin à quai pour repartir ce soir vers l'Irlande.La situation à Brest

A quai depuis tôt ce matin -le capitaine du Pont Aven a demandé à 1 heure ce matin l'autorisation d'accoster- le Pont Aven a débarqué ses passagers. Ceux avec voiture ont quitté Brest directement tandis que les passagers piétons sont montés à bord d'une navette qui les a conduits à Roscoff où ils ont pu récupérer leurs voitures.Les scénarios possibles pour le Pont Aven et l’Armorique

Deux scénarios sont désormais possibles mais complexes à gérer : le Pont Aven qui devait quitter la Bretagne ce soir pour l'Irlande part de Brest -mais doit alors contacter tous ses passagers pour ce changement de port de départ- ou décide de rallier Roscoff, dans l'hypothèse où l'Armorique est bien reparti. Ce qui dans tous les deux cas va entrainer des retards.Enfin au plan des syndicats, le débarquement à Brest du Pont Aven pourrait être considéré comme une volonté de casser le mouvement. Un sentiment qui peut peser sur les négociations en cours.

 

Article rédigé par la rédaction du Télégramme

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