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De nombreuses interrogations demeurent sur les circonstances de l’incendie qui a ravagé le ferry Norman Atlantic dans la nuit du 28 décembre en mer Adriatique. A commencer par le nombre exact de personnes se trouvant à bord, et par conséquent, du nombre de victimes qu’il est toujours impossible de déterminer. Le bilan provisoire est de 13 morts, mais le nombre de disparus dans la tragédie est toujours « indéterminé », selon les autorités grecques et italiennes. 487 passagers, 12 marins et 222 véhicules se trouvaient officiellement à bord du navire, lorsqu’il a appareillé d’Igoumenitsa (Grèce) à destination d’Ancône (Italie). Il semblerait cependant que des passagers clandestins, sans doute des migrants, aient pris place à bord de camions embarqués sur le bateau.

Deux enquêtes pénales ont été ouvertes : une en Grèce, lieu d’appareillage et de nationalité de l’affréteur du navire, Anek Lines, et une en Italie, là où les opérations de sauvetage se sont majoritairement déroulées et où a été remorqué le ferry, qui bat pavillon italien.

En attendant les premiers résultats des investigations, l’association française des capitaines de navires (AFCAN), s’interroge  « un navire en conformité avec les dernières règles pour la lutte contre l’incendie a été entièrement détruit par les flammes, l’évacuation des personnes à bord n’a pu être effectuée à partir des moyens embarqués. Plus de 24 heures alors ont été nécessaires pour évacuer l’ensemble de ces personnes et contrairement aux dispositions ISPS, en vigueur dans tous les ports européens, le nombre des passagers n’était pas sûr ».

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