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Au lendemain d'une journée d'action menée par des représentants syndicaux de la SCOP SeaFrance à Calais, DFDS Seaways annonce avoir déposé une offre de reprise de 202 emplois aux administrateurs judiciaires en charge du dossier MyFerryLink. Pour mémoire, DFDS a affrété les Rodin et Berlioz auprès d'Eurotunnel à compter du 2 juillet prochain. La SCOP SeaFrance, qui arme actuellement la flotte des trois navires de MyFerryLink (Rodin, Berlioz, Nord Pas de Calais), emploie 600 personnes et est, elle-même, candidate à la reprise de l'activité de MyFerryLink.

Niels Smedegaard, patron de DFDS Seaways, précise que son groupe souhaitait initialement ne maintenir que deux navires sur le détroit. Mais que suite à des discussions avec les parties prenantes, la décision d'aligner trois navires (les Berlioz, Rodin et Malo Seaways) avait été préférée. Ce qui, selon lui, permet de conserver 202 emplois parmi les salariés actuels de la SCOP.

On ne connaît pas encore la réaction du syndicat maritime Nord, violemment opposé au projet de reprise de DFDS. 

Pour mémoire, Eurotunnel attend toujours, de son côté, le feu vert des autorités françaises et britanniques de la concurrence pour exploiter un service maritime Calais-Douvres axé uniquement sur le fret. Le groupe souhaite à ce titre exploiter le fréteur Nord Pas de Calais et affréter un second navire, un projet qui permettrait de reprendre environ 200 salariés autres de la SCOP. 

 

 

 

 

 

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