Victime d'une grosse avarie de propulsion alors qu'il faisait route vers les Etats-Unis, il avait été remorqué en rade de Brest le 8 septembre, où il se trouvait depuis.
Sa cargaison sensible, 19.500 tonnes de ferro-silicium et ferrochrome (utilisés en sidérurgie) qui au contact de l’eau peuvent dégager de l’hydrogène et s’enflammer, soulève des inquiétudes. Le centre de sécurité des navires avait décidé de procéder à une mesure de détention du navire, en très mauvais état : de gros travaux doivent être réalisés avant qu'il puisse repartir.
Mor Glaz : "le navire dangereux pour les marins à bord"
Selon l'association Mor Glaz, "la qualité du navire est de plus en plus remise en cause, par des personnes qualifiées "averties". Elles nous décrivent même le navire dangereux pour les marins qui se trouvent à bord, pour l’environnement et apparemment bien plus encore puisqu’il doit quitter la rade de Brest pour se rendre ailleurs".
Attente de travaux à Brest
Le navire serait venu au mouillage en baie de Douarnenez dans l'attente des travaux à Brest. Un problème se pose cependant : le chantier lié à l’évacuation défaillante des ballasts ne pourra s’effectuer sans décharger la cargaison. Or cette opération est impossible à Brest, pas équipé, et devra se faire dans un autre port.
Un article de la rédaction du Télégramme